Soutien à l'industrie acéricole

PROJETS

Favoriser la croissance et le développement des entreprises du secteur toujours dans une approche de développement durable

 

 

Détails des projets

Anti-mousse

Articles - Image d'intro

 

Mise en contexte

La production de sirop d’érable est une activité effectuée depuis des centaines d’années au Québec. Toutefois au fil des années, les technologies se sont améliorées et sont progressivement devenues plus efficaces. Toutefois, des enjeux liés à la production acéricole perdurent, et ce, malgré les avancées technologies dans le domaine du génie alimentaire. Parmi les enjeux récurrents en lien avec la production acéricole, plusieurs enjeux demeurent encore problématiques à ce jour. Une problématique qui perdure dans le monde acéricole touche de façon plus spécifique aux enjeux survenant directement lors de la production de sirop d’érable. En effet, lorsque le sucre est concentré dans l’évaporateur en vue d’obtenir un degré Brix de l’ordre de 66o, il y a bien souvent l’apparition d’une mousse importante à la surface des cuves de chauffage. Cette mousse est issue d’un phénomène relativement simple découlant de la concentration grandissante en sucre accompagnée d’une augmentation de la polarité et de la viscosité de la mixture. 

 

En effet, les bulles de vapeur d’eau se créant dans la mixture peuvent plus difficilement s’échapper de la mixture dont la viscosité a augmenté et ainsi, cette progression de la vapeur de la mixture vers l’atmosphère est beaucoup trop lente par rapport à la formation des bulles de gaz. Ceci entraîne une agglomération des dites bulles de gaz et en découle le phénomène de moussage observé. Pour contrer cette problématique, l’approche classique consistait à briser la polarité de la mixture en mettant le système en contact avec un corps gras. La traditionnelle «couenne de lard» s’est vue progressivement remplacée par des systèmes d’injection de lipides (généralement des huiles végétales) qui auront au préalable été désodorisés. Cette approche, quoique fonctionnelle, entraine l’insertion du corps étranger dans le sirop d’érable, de dénaturant par définition et le tout pouvant même entrainer son déclassement et la perte de profits pour le producteur. 

 

Explication du projet

L'étude sera faite par la Chaire de recherche industrielle sur les technologies acéricoles. 

En fonction des enjeux présentés précédemment, ce projet visera le développement d’une technologie qui permettra de gérer les problématiques de moussage dans les récipients de cuisson du sirop d’érable sans toutefois faire l’ajout d’un agent externe (ou en faire un ajout minimal par rapport au dosage actuel). 

 

Description du mandat 

  1. Revue de littérature 

  2. Synthèse d’un surfactant biosourcé 

  3. Greffage du surfactant à la surface des récipients 

  4. Validation d’opération et de durabilité 

 

Échéancier

Fin: Septembre 2024

 

En savoir plus sur le projet
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Projets réalisés

Anti-mousse

Articles - Image d'intro

 

Mise en contexte

La production de sirop d’érable est une activité effectuée depuis des centaines d’années au Québec. Toutefois au fil des années, les technologies se sont améliorées et sont progressivement devenues plus efficaces. Toutefois, des enjeux liés à la production acéricole perdurent, et ce, malgré les avancées technologies dans le domaine du génie alimentaire. Parmi les enjeux récurrents en lien avec la production acéricole, plusieurs enjeux demeurent encore problématiques à ce jour. Une problématique qui perdure dans le monde acéricole touche de façon plus spécifique aux enjeux survenant directement lors de la production de sirop d’érable. En effet, lorsque le sucre est concentré dans l’évaporateur en vue d’obtenir un degré Brix de l’ordre de 66o, il y a bien souvent l’apparition d’une mousse importante à la surface des cuves de chauffage. Cette mousse est issue d’un phénomène relativement simple découlant de la concentration grandissante en sucre accompagnée d’une augmentation de la polarité et de la viscosité de la mixture. 

 

En effet, les bulles de vapeur d’eau se créant dans la mixture peuvent plus difficilement s’échapper de la mixture dont la viscosité a augmenté et ainsi, cette progression de la vapeur de la mixture vers l’atmosphère est beaucoup trop lente par rapport à la formation des bulles de gaz. Ceci entraîne une agglomération des dites bulles de gaz et en découle le phénomène de moussage observé. Pour contrer cette problématique, l’approche classique consistait à briser la polarité de la mixture en mettant le système en contact avec un corps gras. La traditionnelle «couenne de lard» s’est vue progressivement remplacée par des systèmes d’injection de lipides (généralement des huiles végétales) qui auront au préalable été désodorisés. Cette approche, quoique fonctionnelle, entraine l’insertion du corps étranger dans le sirop d’érable, de dénaturant par définition et le tout pouvant même entrainer son déclassement et la perte de profits pour le producteur. 

 

Explication du projet

L'étude sera faite par la Chaire de recherche industrielle sur les technologies acéricoles. 

En fonction des enjeux présentés précédemment, ce projet visera le développement d’une technologie qui permettra de gérer les problématiques de moussage dans les récipients de cuisson du sirop d’érable sans toutefois faire l’ajout d’un agent externe (ou en faire un ajout minimal par rapport au dosage actuel). 

 

Description du mandat 

  1. Revue de littérature 

  2. Synthèse d’un surfactant biosourcé 

  3. Greffage du surfactant à la surface des récipients 

  4. Validation d’opération et de durabilité 

 

Échéancier

Fin: Septembre 2024

 

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